SAIS–TU BIEN ?
Sais–tu bien…
Qu’avons‑nous donc été ?
En l’Espace qui danse,
En le Temps qui nous fuit,
Vois, par intermittences,
Qu’apparaissent nos vies
En ces réminiscences,
Lesquelles hantent l’Esprit.
Esprit immatériel d’où jaillit l’Existence
Qui fluidifie les corps de trépas en trépas,
De civilisations, d’époques en partance,
S’étoile l’Infini et s’y perdent nos pas…
Par « l’inconscient », le « vécu » vient en la mémoire
Troubler le fil des siècles et voici qu’Autrefois
Nous extirpe soudain d’une page d’histoire
Où tes rires, déjà, se mêlent à mes joies…
Sais–tu bien…
Qui avons–nous été ?
Sorciers ou magiciens
Qu’on offrit au bûcher,
De sentiers en chemins,
Via l’Antiquité,
Générations oubliées
Tracées en pointillé…
Des rivages empreints de ce « messianisme »,
Désir indélébile de retrouver toujours
L’Éden ou l’Atlantide voué(s) au « transformisme »
Que traduisent les guerres en le nom de l’Amour…
En la « cellule », vois : nous transportons les gènes
De ce qui nous relie, un peu plus chaque fois,
Au désarroi de voir, qu’au prix de tant de peine,
Le sentiment tout seul, c’est vrai, ne suffit pas.
Sais–tu bien…
Que serons–nous demain ?
Est‑ce qu’elle aura accès
L’espèce dont nous sommes
À l’immortalité, de par ses chromosomes ?
Pouvoir l’imaginer c’est…
C’est déjà le chanter !
Par l’idéologie de notre certitude,
En marge de « l’inique » tant et tant assumé,
Loin des technologies et de leurs servitudes,
Nous voguerons enfin dessus la Vérité :
Loin du « manichéisme » et des notions tenaces,
L’Esprit sera alors le Maître de « chacun »,
En un métabolisme excluant toute race :
Lorsque l’Homme et la Femme ne referont plus qu’un…
Lorsque l’Homme et la Femme ne referont plus qu’un…
Lorsque l’Homme et la Femme ne referont plus qu’un…