Jantel : A l’instar de Zilder, vous parlez d’Espace Vide : les « recommencements » partent-ils donc de si haut ?
Karzenstein : Vous avez une fausse idée de la « resuperposition » ! L’élévation n’est pas une affaire d’altitude, dans les normes où vous le supposez… L’Espace Vide s’exprime périphériquement, dirons-nous, de par son mode rotatoire. Plus celui-ci s’accroît, plus l’Espace Vide se réifie, au point de densifier certaines de ses parcelles en ce qui devient alors l’Espace Volumique.
votre savoir vous autorisera à comprendre qu’il s’agit tout bonnement ici de la projection de « l’impression en l’expression » qui la définit, c’est-à-dire « le penser »… D’ascendance inductionnelle, nous verrons tout à l’heure que ce principe s’exerce en incidence transductionnelle, désuperpositionnant le « magnétisme » qui le constitue et le délimitant, tel que vous êtes à même de le déduire, du vivant à l’existant… Son flux poursuit sa course en se « dédimensionnalisant » bien entendu : de ce qu’illustre l’état à ce qui devient la fonction, puis se rejoint au gré de « la récurrence réadaptatrice » de la fonction à l’état, avant qu’au fil des cycliques, l’existant se réifie en le vivant…
Karzenstein : Démultiplication du pressionnel/attractionnel, Jantel, pourvoyant à la résultante d’une permanence dans le réifié…
Jantel : Cela rejoint ce que dit Patrick : le seul règne qui soit éternel reste le règne du provisoire…
Etant donné que le syntagme « mutation d’ensemble » inclut dans sa causalité tous les modes d’action afférents aux différentes existences, nous nous devons de bien considérer les conséquences en vertu de ce qu’exerce le mouvement dans l’édification de cette réification du « Tout » planétaire et, même si nous ne le percevons pas vraiment, du « Tout » extra-planétaire.
Karzenstein : Conscient, semi-conscient, inconscient se trouvant diversement vécus par ce processus, la réverbération qui pourvoit à l’efficience dans tout échange propose, au titre de la continuité, un réajustement de l’interdépendance précitée et occasionne une réification des données, tous spécifismes mêlés. Au degré de perceptivité vous étant alloué, cette réification s’opère dans ce que nous vous avons fait valoir en tant que « forme de désordre ».
Jigor : Le déroulement de votre œuvre musico-verbale énonce, en franche convenabilité, le concept du « recommencement » en toutes choses. Simplement, vous fait-il défaut l’élément de mobilisation réificatrice [8] s’opérant selon le principe de récursivité, autrement dit, le réamalgame de la déclinaison stratificatrice en le resuperpositionnel établi.
JADÖPHER : Cet entretien l’a évoqué précédemment : une mutation d’ensemble se résout par des modifications structurelles… Du reste, votre « Voyageur de l’Orage » ne manque pas désuperpositionnellement, certes, mais efficiemment tout de même -, de mentionner ce principe de réification régissant toute élaboration continuelle d’un agencement, autrement formulé : toute évolution…