Définition de la « récurrence » : c’est le caractère de ce qui est récurrent . Récurrent vient du latin recurrens, -entis, courant en arrière - se dit de ce qui revient, répparaît, se reproduit . La récurrence est donc la répétition d’un phénomène ou d’une situation . Dans les Textes, le terme est employé dans la locution : « récurrence réadaptatrice », situation de retour à une réadaptation radicale devant laquelle on ne peut reculer, d’où la notion de « point de non-retour » dont il faut comprendre la non-contradiction avec le concept de récurrence réadaptatrice . Il y a un point de non-retour après lequel la récurrence réadaptatrice devient inévitable .
C’est la notion d’équilibre oscillatoire comme moteur du monde permettant à une dialectique perpétuelle de subsister qui rend nécessaire une réadaptation, un réordonnancement fonctionnel, quand un déséquilibre inacceptable, rébiditoire est survenu au point d’entraver l’oscillation fonctionnelle . Le « formationnel » s’effondre et l’ « informationnel » est obligé de récupérer la situation pour remettre en route une oscillation suffisante . Voir à ce sujet l’analyse du concept de formationnel / informationnel . Sinon, s’il n’y avait pas cette « indéfectible récurrence réadaptatrice », la vibration existentielle se bloquerait défintivement, alors qu’elle ne se bloque que le temps de la « rupture » .
On peut penser que cette situation est chronique puisque cette réadaptation est appelée récurrente . Un cyclique définirait ainsi le temps chronologique passé entre deux moments de réadaptation, le temps de fonctionnement de notre existence en roue libre en quelque sorte . Puis la situation tend à se bloquer et la nécessité d’une réadaptation réapparait, ce qui qualifierait l’époque que nous traversons, c’est à dire une « fin de cyclique » .
Le concept de spiralisme est une illustration du retour qui n’est pas retour à l’identique, mais retour à la fonctionnalité de base de l’univers .
Notons que ce concept n’implique en lui-même aucun catastrophisme. Elle illustre simplement la différence entre « accommodation » des éléments d’une formation et « mutation d’ensemble », afin de recréer une nouvelle formation.