Comment définir le Hasard ?
Le Hasard est la définition de l’incapacité à déceler des tangibilités [1] à ce qui est, est advenu, à ce qui advient et, par extrapolation, à ce qui est à même d’advenir dans le cadre d’événements qui sont accaparables par les sens de la majeure partie de votre Espèce. C’est un besoin de rassurance qui détermine la chose, son effet subsistera et vous conduira à assimiler, sous couvert de la terminologie du mot hasard, nombre de situations dont vous n’expliquerez pas la cause et, à plus forte raison, l’origine de la cause. Il n’est que de prendre le cas précis de la prise de contact entre JANKIS et JANTEL : quiconque alléguerait un semblant de « fortuité » à ce positionnement circonstanciel, s’exposerait, y compris pour votre Espèce, à un irrationalisme on ne peut plus rationnel (rires), disons, pour demeurer dans la joyeuseté, qu’en la situation évoquée, le Hasard, bien que n’existant pas, était au courant de votre rencontre, si vous m’autorisez cet embryon de syllogisme (nouveaux rires).
Ajoutons que d’autres rencontres, avec d’autres individus, vous permettront, de par les formes qu’elles prendront, d’établir certaines similitudes avec la situation qui vient d’être opportunément évoquée…
Le « circonstanciel » [2] est dépendant du Temps, puis ensuite de l’Espace, donc en désuperposition, de la chronologie et du lieu. Vos incursions dans ce qu’est le Temporel, à travers le schéma traditionnel, dirais-je, de chaque cyclique sont inhérentes à l’essential qui détermine chaque Espèce. En ce qui concerne la vôtre, pour ne citer qu’elle, ces incursions ne s’effectuent qu’en état dit inconscient, exceptionnellement en semi-conscient. De ce fait, elles se mémorisent uniquement à votre insu, ne révélant leur vécu, par le mode verbal, voire écrit, que « rarissimement » et, il convient de le dire, très incomplètement…
Nous n’excluons pas les potentialités virtuelles de l’homme en la matière, mais force est d’admettre que l’eccéité [3] qui vous définit n’autorise pas d’accès continu à la chose, de par un échange spasmodique sur lequel, les entretiens à venir sauront progressivement vous éveiller en temps choisi. La preuve flagrante de l’absence de constance en la situation débattue est votre incapacité à reconduire l’acte de façon précise et dirigée en le qualitatif qui le pourvoit. Ce qui est normal, puisque la mémorisation des facteurs entrant en lice, en ce mouvement, ne demeure que la survivance non-situable du support intuito-instinctif, que plagie, en quelque sorte, faute de ne pouvoir faire mieux, votre cogito, c’est-à-dire votre conscient d’être, et ce, en fonction de la géométrisation qui vous dimensionnalise.
4 Messages
Bonjour et merci pour tout ce que porte votre site, je suis interpellé par la phrase suivante : le cogito est la conscience d’être, j’avais cru comprendre que le cogito, est le processus de la pensée, c’est à dire dans le champs de la conscience d’avoir, pourquoi ce paradoxe ?
Personnellement, je relève le concept de « chose », qui n’est pas relevé comme concept par ce site.
« Nous n’excluons pas les potentialités virtuelles de l’homme en la matière, mais force est d’admettre que l’eccéité [3] qui vous définit n’autorise pas d’accès continu à la chose »
Ce concept est étrangement, très proche, carrément en écho avec le concept de « chose » chez Lacan.
Encore une fois, la façon dont est représenté l’humain, entre guillemet « tout le temps à côté de la plaque du réel » à cause d’une lacune que l’humain croit être une faculté : la conscience d’être, cette façon colle absolument à ce qu’enseigne la psychanalyse.
Voir en ligne : concept de « la chose »
Monsieur Jill, je ne suis pas un expert des Textes, ainsi que je l’ai déjà concédé. Aussi sans vouloir me substituer à des personnes plus calées que moi qui animent ce site, et qui seront donc capables de vous répondre mieux que moi, je me permets de vous indiquer qu’il y une longue étude qui a été faite sur « le cogito ». D’après ce que j’ai pu retenir, le cogito est considéré dans les Textes de mr.Pantel comme la partie émergente de « la conscience ». La conscience est définie, toujours d’après les Textes, comme un ensemble constitué de trois parties : « l’inconscient », « le semi-conscient » et « le conscient » qui est en fait « le cogito ». Je n’irai pas plus loin, il y a sur le site tous les Textes et vous trouverez les indications que vous cherchez et qui vous éclaireront davantage que je n’ai su le faire.
L’inconscient, le semi-conscient et le conscient, dites-vous ? Les V.E.T auraient-ils tout pompé sur Freud ? … . En tout cas, c’est fort semblable, avec une teinte de stoïcisme.