MÉTAMORPHOSE
Ainsi sonnera l’heure du Recommencement
Et sombrera le leurre des conditionnements,
Et se déphasera toute la tradition,
Et se dépassera la notion de « notion ».
Comme l’Âge de Fer, par les siècles voûté,
Entrera en Enfer, chacun désenvoûté
Démystifiera et le Moi et le Je,
Démythifiera en l’émoi de l’enjeu…
Tout ce qui nous maintient
Entre « mien », entre « tien »,
L’immonde propreté
De la « propriété »
Qui nous identifie
Et qui nous atrophie,
Si loin de l’Unité
Gérant Tout ce qui « est »,
Tout ce qui se compare,
Tout ce qui nous sépare,
Tout ce qui nous divise
Que l’on relativise,
De la cime à l’abîme
Qu’on abîme, qu’on décime :
Mépris de l’Unité
Universalisée…
Viens–t–en Métamorphose, en tes métempsycoses,
Faire éclore à jamais l’Âge de Vérité !
Fais donc, Métamorphose, naître en apothéose
L’Âge de Vérité, pour toute Éternité !…
Alors en l’équilibre, le « choix » sera donné
De s’adonner à vivre sans besoin d’exister,
De rester en le « fond », sans éclore à la « forme »,
Pour que l’on appréhende, sous de nouvelles normes…
En décelant la Vie,
Descellant l’Infini,
L’Origine et la Cause
De l’Être et de la Chose,
Loin de la Loi Karmique,
Des « destinées chroniques »,
Rejoignant l’Unité
Universalisée…
Nous appréhenderons
Sous de nouvelles normes,
Demeurant en le « fond »,
Sans éclore à la « forme »,
En décelant la Vie,
Descellant l’Infini,
L’Origine et la Cause
De l’Être et de la Chose…
Viens–t–en Métamorphose, en tes métempsycoses,
Faire éclore à jamais l’Âge de Vérité !
Fais donc, Métamorphose, naître en apothéose
L’Âge de Vérité, pour toute Éternité !…
Viens–t–en Métamorphose, en tes métempsycoses,
Faire éclore à jamais l’Âge de Vérité !
Fais donc, Métamorphose, naître en apothéose
L’Âge de Vérité, pour toute Éternité !…