MAL À L’HOMME
Tu voudrais partager,
Sous quelque connivence qu’édicte la conscience,
Tu voudrais partager,
Aidée par ta jeunesse, guidée par la tendresse,
Tu voudrais partager
Tout ce qui me consume, de chimères en chansons,
Tout ce qui me résume à cette compassion…
Mal à l’homme,
À ce semblable, à ce prochain,
Qu’accable le même destin,
Mal à l’homme,
À celui qui meurt sans vivre,
Même s’il a son nom dans les livres,
Mal à l’homme,
Qui, bien qu’épris de liberté,
Relie ses chaînes à des boulets,
Mal à l’homme,
Que berce la malédiction
De la « géométrisation »,
Mal à l’homme…
Comment feras–tu donc ?
Lorsque la passion fige, en l’humeur mes vertiges,
Comment feras–tu donc ?
Pour, entre les symptômes, terrasser le syndrome,
Comment feras–tu donc ?
Éclore ce mimétisme : ton cœur en ma raison,
Pour qu’implose le prisme d’où naît mon affliction…
Mal à l’homme,
À ce que je sais immuable,
Qui m’est par trop intolérable,
Mal à l’homme,
À ce qu’affecte l’affection
Qui est progrès, non progression,
Mal à l’homme,
Entre augures et prophéties,
Balbutiements et arguties,
Mal à l’homme,
Proie du mythe perpétuel
Du « processus existentiel »…
Mal à l’homme,
À ce semblable, à ce prochain,
Qu’accable le même destin,
Mal à l’homme,
À celui qui meurt sans vivre,
Même s’il a son nom dans les livres,
Mal à l’homme,
Qui, bien qu’épris de liberté,
Relie ses chaînes à des boulets,
Mal à l’homme,
Que berce la malédiction
De la « géométrisation »,
Mal à l’homme…
1 Messages
On entend des bruits Voyageur, des bruits sur une histoire vieille comme le monde : l’esprit de l’Homme aurait chuté dans la matière, comme aimanté, attiré par la gravité ou gravitation , venant localement s’amalgamer dans la vastitude manifestée… Ce serait ça le « hic » de la Géométrisation, Voyageur : en tant que poussière d’Éternité, devenus amnésiques de nos tribulations passées, on s’en viendrait se frotter aux choses – Friction selon Teilhard de Chardin –, aux autres, en tant que subdivision ecceïtaire du Tout, du « Un »..? Alors, « l’infortune » ou la « malédiction » de « l’incarnation » physique, au sein de la matière, ne nous octroierait pas l’apanage de la souffrance puisque des Êtres de Lumière associent le PENSER, « par soi-même » à une SÉPARATION par non Fulgurance, ..à une sorte de tourment, de « mal à l’Être », sur lequel, de par leur nature vibratoire ou quantique, Ils n’ont pas le « loisir » de s’appesantir, non ?.. Ne serait-ce pas là un début d’éclairage pour comprendre d’où naîtrait ta compassion, ton affliction.. ? Tout ça nous dépasse tant, Voyageur.. Et qu’en est-il de la souffrance, de ce « mal » récurent dans les autres règnes ? A quoi ça sert tout ça : de l’épreuve, de l’expérimentation.. à des fins.. d’évolution ? Hum…