LE DOUTE
La Plage qui chantait si bien
Désormais a tu ses refrains,
Mon Moulin ne reparaît pas :
Il a regagné « autrefois »,
Satan ne me dit plus sa peine
Et je n’ai plus jamais l’aubaine,
Lorsque mes insomnies résistent
De « réentendre » l’Alchimiste.
Privé de la substance reine
Dont me pourvurent ces phénomènes,
En qui, en quoi vais–je trouver
L’inspiration pour évoquer
L’ère nouvelle que je souhaite
Comme une universelle fête,
Dont les lampions de « l’outre–là »
Restent feux follets ici–bas,
Pour ceux que la Foi fidélise,
Loin des credo qui fanatisent,
Tous ceux qui exècrent l’excès,
Qui n’existent que pour « aimer ».
Ressentir que l’heure n’est plus
À mes messagers impromptus
Me donne, entre pluie et soleil,
Envie de fondre en l’arc en ciel
Et là, du coton des nuages,
D’essaimer au cours du « voyage »
Quelques flocons de la Pensée :
Celle qui sait faire chanter…
Tous ceux qui servent la souffrance
En s’adonnant à l’Espérance,
Tous ceux qui pleurent, tous ceux qui rient
Aux facéties de cette Vie,
Au renouveau que je souhaite
Tel une universelle fête
Dont les lampions de « l’outre–là »
Sont des feux follets ici‑bas,
Pour ceux que la Foi fidélise
Loin des credo qui fanatisent,
Tous ceux qui exècrent l’excès,
Qui n’existent que pour « aimer »,
Que je ne cesserai d’aimer
Jusqu’où le Temps va m’emporter…