Le Voyageur de l’Orage poursuit son chemin. Aujourd’hui, nous l’accompagnerons dans les deuxième, troisième, quatrième, cinquième et sixième tableaux, lesquels nous mènent à rejoindre trois chansons :
« L’Amour divin », « IL est » et « La tristesse du diable »(poème de Leconte de Lisle mis en musique).
Si « L’Amour divin » et « La tristesse du diable » sont finalisés, « IL est » se trouve en cours de mixage et ne sera transmis au site qu’ultérieurement.
Ainsi que nous le faisons depuis le début, quelques lignes « explicatives » entourent les trois chansons : j’espère qu’elles faciliteront leur compréhension.
Bonne lecture, bonne écoute et cordiales pensées à tous.
Jean-Claude Pantel.
L’Amour divin : Rendre hommage à l’harmonie universelle au travers de cet « échange gratuit » qu’elle autorise, en marge de ces notions que nous cultivons, et sur lesquelles nous avons - peu à peu - établi nos « lois ».
IL est : Voilà longtemps de cela, notre incapacité à maintenir la spontanéité de « la Foi primale » nous conduisit à enfermer cette dernière dans des concepts. De ceux-ci, s’en vinrent éclore des rites, lesquels à la longue, ont singulièrement galvaudé l’effet recherché : celui de nous retrouver - en toute humilité - au cœur de chaque chose.
La tristesse du diable : En souhaitant que la musique ne l’ait pas trop dénaturé, ce poème de Leconte de Lisle témoigne - au gré de la confession du plus célèbre des « anges déchus » - d’une profonde insatisfaction : celle de ne pouvoir exercer qu’un choix mesuré sur ce qui nous est donné de vivre, en comparaison de ce que chaque « existence » nous laisse préalablement imaginer.
> La tristesse du diable en .doc
> La tristesse du diable en .mp3
1 Messages
Le 25 mai 2010 à 07:41, par Isabella
Merci pour la suite du VDO. Dès la 1re lecture, on voit que le ton est donné, on est entrés dans le vif du sujet. Avant de nous donner les tableaux suivants, on pense qu’il serait bon de lire les dialogues correspondant à tout ce qui est dit dans les tableaux présentés. J’ai trouvé l’approche faite sur la religion remarquable. La forme de neutralité qu’utilise JCP n’enlève rien à la pertinence de l’opinion. C’est très fort, ça maintient un grand respect pour ce qu’on sait au-dessus de nous sans qu’on soit dirigés pour autant vers un culte. Ce serait bien qu’on débatte sur tout ça. Il y a de quoi s’exprimer. Bonne journée.
Le 25 mai 2010 à 10:05, par Rock en bol
Merci Esperluette pour l’anecdote de Babinet dont j’avais entendu parler mais à laquelle je prête aujourd’hui davantage attention, peut-être parce que monsieur Flammarion vient de nous quitter. Je viens aussi de découvrir la suite du VDO et je connaissais « l’amour divin » et « la tristesse du diable » (j’avais la copie d’un CD que mes amis m’avaient donné) mais j’étais bien loin d’imaginer le scénario qui introduit ces 3 magnifiques morceaux. Oui, c’est vraiment du grand art et la chanson « il est » dont on n’a pas la musique définit tout à fait comment nous mélangeons religion et foi. Recevoir un tel travail procure un grand bonheur et on ne dira jamais assez merci à JCP et à tous ceux qui l’aident à accomplir sa tâche d’éveilleur. A +.