LE TOUR DE L’INUTILE
Le Tour de l’Inutile
Est rapidement fait, dès que l’on a,
Aux sources du « futile »,
Bien assouvi sa soif de fausses joies,
L’intention versatile
Dynamise l’esprit, prête la foi
Au Parce que fragile
Du Pourquoi de nos « choix » !
Par la consécration
Qui vient magnifier ce que l’on fait,
La rédintégration
Rend nos actes spécieux pour « ce qui est »,
Le manque d’attention
Déshumanise « tout » en le progrès
Et tremble le « bastion »
Où subsiste l’Idée…
L’idée d’un « devenir »
Qui surgirait, miraculeux, en l’Avenir !
L’idée d’un « souvenir » :
D’un Âge d’Or à revenir…
L’idée d’un « devenir »
En l’Âge d’Or du « souvenir » !
Des choses définies,
Qu’on accomplit complices de « l’à–peu–près »,
À la « loi des séries »
Dont on fait une Cause qui n’est qu’Effet,
Nous animons la vie :
Dinosauriens d’hier réinventés
Et s’éclairent nos nuits
Au « faisceau » de l’Idée…
L’idée d’un « devenir »
Qui surgirait, miraculeux, en l’Avenir !
L’idée d’un « souvenir » :
D’un Âge d’Or à revenir…
L’idée d’un « devenir »
En l’Âge d’Or du « souvenir » !
Le Tour de l’Inutile,
Combien de fois faut–il l’effectuer
Avant qu’émerge l’Île
Où notre « raison d’être » s’est échouée ?
La Pensée qui défile
Sur le « vaisseau des siècles » vient inciter