INFÉRENCES
Incommensurablement,
De ce que nous appelons le Néant,
Sans doute au nom d’un recommencement
De l’éternel
Originel…
Se structura l’Univers,
Sous la forme de Systèmes Stellaires,
Parmi lesquels se situe notre Terre,
Démultiplication
De la « Chose » en fusion…
Sur le support révélé
De ce magma qui se solidifiait,
Matérialisant ainsi « ce qui est »
À ce qu’est notre perceptivité,
S’élabora une « vie »,
Suprême Intelligence indéfinie,
Que nous divinisâmes à l’Infini :
Répertorisation de « l’incompris »…
Cette vie, d’abord « minérale »,
Sut se prolonger en le « végétal »,
Le « tout » s’investissant en « l’animal » :
Cycle connu
De l’Absolu…
Ce que nous sommes devenus
S’explique, plus ou moins, au fil des mues
Que notre Espèce d’Âge en Âge vécut,
Dont Histoire et Science
Font « notre » Connaissance…
Avec ou sans intention,
Un Échange se fit en la « prédation » :
Instinct de survie, de conservation,
« Durer » devint, semble–t–il, la « fonction »…
L’équilibre existentiel
S’interpréta comme Loi Naturelle,
Dosant notre conflit émotionnel
Éclos d’un principe dit « spirituel »…
Ainsi conceptualisé,
Le processus qui se perpétuait
Sous–produisit, dans notre « société »,
Un dérivé
Du procédé :
Une « chaîne alimentaire »
Dont nous figurons les commanditaires,
Maillons dont la « conscience » s’exaspère
De n’être au fil des temps,
Que simples figurants…
De tout ce qui nous dépasse,
Qu’on imagine, ce, sans la moindre trace,
Qui sait s’il ne se trouve pas une « Race »
Pour se sustenter de « notre disgrâce » ?…
De nos cerveaux atrophiés,
Notre « substance », qui s’évaporerait,
S’en irait rejoindre dans les Nuées
Les prémices d’une autre Humanité…
N’allons pas plus au–delà,
J’ai fait pour ma part de ce « postulat »
La Cause de ce qui a conduit ma voix
À faire ouvrir le Bal…
De l’Âge de… Cristal…