DÉLIRE OU PROPHÉTIE
Jailli dans le feu de l’orage,
Voilà que de lui se propage
Un ectoplasme : une vision
Qui tourne tout en dérision,
Au carrousel de ses préceptes,
En la spirale de ses concepts,
De cette éthique de nos valeurs
À l’atavique Loi du Malheur !
L’Imaginaire fait sa mue :
Le Diable devient ingénu,
L’Atlantide émerge des flots
Avec Noé sur son radeau,
Sur le parvis de l’Avenir
L’Androgyne semble revenir,
Fusées de pierre : les moulins volent…
Et la matière prend la parole !
Délire ou prophétie, qu’importe !
Balaie devant sa porte
Un point de non–retour…
Ses dires, qui montent comme « prière »
Au–dessus du cratère
Du « volcan de nos jours »,
Inspirent l’éruption de « l’Étrange »,
Et la lave, en l’échange,
Fertilise l’Amour !
À quoi donc tient cette Passion
Qui l’anime en sa dimension ?
De quelles entrailles est–il issu ?
Combien de fois a–t–il vécu ?
Qui l’a doté de sa ferveur ?
Quel Dieu lui octroie ses faveurs ?
En sa Raison qui n’a pas tort,
En ses chansons semant la Mort…
La Mort, la mort des servitudes,
La mort des inquiétudes
Qui nous rongent le cœur,
La Mort, la mort de la violence,
Celle de la malchance :
De tout ce qui fait peur…
La Mort, la mort de cette « mémoire »
Qui amenuise l’Espoir :
La Mort de ce qui meurt !…
Délire ou prophétie, qu’importe !
Balaie devant sa porte
Un point de non–retour…
Ses dires, qui montent comme « prière »
Au–dessus du cratère
Du « volcan de nos jours »,
Inspirent l’éruption de « l’Étrange »,
Et la lave, en l’échange,
Fertilise l’Amour !
Délire ou prophétie, qu’importe !
Balaie devant nos portes
Un point de non–retour !
Ses dires, qui montent comme « prière »
Au–dessus du cratère
Du « volcan de nos jours »,
Inspirent l’éruption de « l’Étrange »,
Et la lave, en l’échange,
Fertilise l’Amour ! …
Fertilise l’Amour ! …