Rasmunssen : Ceci est de nature à vous engager à privilégier la constance, remémorez-vous notre conversation sur la Foi, Jantel, sur l’Espérance, je vous dis cela pour ne point que vous cédiez au découragement, ne saisissez-vous pas mieux en cet instant, la fragilité de ces éléments fondamentaux ? Eléments qui se confondent, du reste selon les Espèces qu’ils vivent et qui les vivent. La vôtre se confine à l’espoir, aux espérances mais pas à l’Espérance en tant que Foi qui est la mère de toutes les espérances, celle d’être en bonne santé, de devenir riche ou glorieux, autant de souhaits, de projets guidés par l’insatiabilité, laquelle soit dit en passant, ne conduit jamais à la perfection.
Ce qui vous fait dire : Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir ! Alors que nous disons pour notre part : Où il y a Espérance, il y a Vie ! Nuance, Jantel ! Nuance qui nous fait vous confier que la plus belle Espérance est celle de pouvoir espérer encore… Vous verrez, vous, ainsi que ceux qui partagent et partageront vos instants, serez à même de mieux évaluer tout ça au cours des cycles annuels à venir.
Rasmunssen : La Charité ne justifie pas de présence. La Foi et l’Espérance se confondent, mais elles tendent à nous laisser attendre un épanouissement de notre être, donc indirectement un profit, si noble soit-il. Ces actes, une fois réalisés, je dirais agis, ne se suffisent plus, car il y a remise en question, la chronologie et l’incidence de leur vertu dans l’Absolu en détruisent l’harmonie. L’acte ne peut être harmonieux que s’il ne dépend de rien.
Virgins : Saisir la « chance » équivaut à saisir « l’instant favorable » pour réaliser quelque chose qui vous tient à cœur. La « chance », contrairement à la Foi ou l’Espérance, n’a pas de constante.
Rasmunssen : La « sévérité » est inhérente au « cogito » quant à sa conception, elle est soumise aux circonstances quant à sa réalisation et elle prend le pas sur les autres sentiments lorsqu’il s’agit de définir une situation où les actes s’offrent au jugement réciproque d’individus. Sans elle, « l’Espérance », mère des espèces pensantes, n’aurait de raison d’être car la sévérité en son langage comme en ses actes conditionne et le corps et les sens, en un mot l’esprit, donc l’élément de continuité. La « sévérité » en l’harmonie dont elle dépend est donc un bien.
Rasmunssen : Dans l’idéalisation de la chose, en fonction de l’Absolu, « la prière » demeure un support de l’Espérance dont la plus noble, je vous l’ai déjà dit, est de « pouvoir espérer ».
Karzenstein : Vivre s’offre, dans la constance, aux fluctuations de la Masse Ectoplasmique. Vivre est la « situation établie », en d’autres termes : ce qui est. Croire émane du fonctionnel provisoire de la Pensée et non pas de son état originel, d’où sa condition de situation provoquée. Vous reporter à nos entretiens antérieurs vous permettra de reconceptualiser sous un aspect quelque peu différent le nuancement qu’il convient d’établir, entre l’Espérance qui vous vit et les espoirs que vous vivez…
Karzenstein : Il convient uniquement que chacun de ceux qui vous entourent prenne conscience qu’il y a, présentement, nécessité à « éveiller » son prochain à l’Espérance Initiale.
GEOFFROY : L’espoir, en le subdivisionnel de l’Espérance dont il se trouve issu, ne figure rien d’autre qu’une perspective d’aboutissement favorable à un situationnel dont la tangibilité échappe plus ou moins à la perceptivité : en fait, il représente ce que propose votre cogito, sous le couvert du « processus de compensation existentiel » lui étant inhérent.
Karzenstein : Le « souhait », en la définition qui l’identifie appartient à « l’espoir » donc au cogito : nous n’en faisons pas usage dans ce type de fonctionnalité et il serait opportun que votre entourage et vous-même le délaissiez plus assidûment… Rasmunssen vous avait fait opter pour l’Espérance, confinons-nous y en rappelant incidemment que celle-ci prédispose à aborder la Foi, laquelle, n’omettons pas de le réitérer, reste une désuperposition de la fulgurance mimétique, à savoir un « faire corps » avec tout circonstanciel survenant…
Le symbiotisme qui s’opére entre l’agissement et le mouvement au gré de ses flux directionnels.
Karzenstein : En fonction de la capacité d’admissibilité d’impression et d’après l’expression du manifesté ou situationnel. N’octroyant matière ni à figement ni à projection, l’Espérance préconditionne de la sorte « l’exercice d’état » et demeure entre autres un moyen déterminant pour « bannir l’intention ».
Magloow : Un jeu de verbe quelque peu approprié nous fera dire que Le doute est à la foi ce que l’espoir est à l’espérance…