Jantel :
Chaque été, conformément à ce que vous avez su nous faire remarquer, se révèlent des « situations » paraissant liées à un comportement « anarchique » de l’espèce humaine, suite à ce que l’on considérera comme une réception excessive de lumière… [1]
Jigor :
Nous vous l’avons indiqué de longue date : la période estivale prédispose à l’élaboration de divers situationnels inhérents à une évidente incontrôlabilité des flux, et ce, dès l’enclenchement du perpétuel quatriadisme que vous savez…
Jantel :
Oui, les conjoncturel, circonstanciel, situationnel, événementiel [2] régentant, en quelque sorte, notre « existence »…
Jigor :
Plus exactement, l’ensemble des existences, car vous aurez certainement relevé que ces « modulations » comportementales ne concernent pas seulement le genre humain qui vous « résume » actuellement.
Jantel :
Dans mon esprit, je faisais avant tout allusion à ce qui a trait au mode de vie de mon espèce, et aux « répercussions » de faits qualifiés de « divers » que notre « cogito » ne peut qu’apparenter à des « tragédies »…
Jadöpher :
Nous entendons bien que vous sous-référencez ici les conflits armés surgis dernièrement et les « ruptures » existentielles de récents individus conditionnées par ce que votre « cogito » - ainsi que vous l’énoncez - vous fait assimiler à des « négligences coupables », entre autres : lors d’expositions prolongées à une calorification trop intense.
Jantel :
C’est cela, quoique je ne doute pas que bien d’autres incidents, de nature plus ou moins similaire, ont dû se produire, en marge de ce que nous a commenté l’actualité journalistique…
Jigor :
De par le principe réverbérationniste pourvoyant à l’éclosion de toutes les complexions [3], et corollairement à leur fonctionnalité, chaque spécifisme se trouve à son tour, à un stade individuel, mais parfois aussi sur un plan collectif, habilité à existentialiser le produit de sa présence au gré des ambiants.
La résultante aboutie de ce processus interactionnel s’adéquationne donc en toute logique selon ce que nous vous avons engagé à concevoir en tant que concordance en l’adaptabilité.
De cette justesse ainsi avérée, procède ce qui, au fil du déploiement de l’Ordre Implié, va se définir sous le syntagme d’ intelligence événementielle.
Au passage, n’omettez pas de convenir, sans la moindre restriction, que toutes les « expressions » amenées à concrétiser - de quelque manière qu’il soit - désuperposition et démultiplication du spiralisme n’empêchent nullement l’Initial de se montrer présent en chaque support visité : ce qui correspond à répéter - une fois de plus - que le provoqué ne détient aucune latitude apte à lui faire « supplanter » durablement l’Etabli.
Magloow :
Ne négligez pas de vous remémorer que Karzenstein vous invita à ne point vous montrer catastrophiste, Jantel ! Il vous appartient toujours de répercuter ce conseil à l’endroit de celles et ceux s’intéressant à nos dires qui persistent à entretenir leurs ancestrales notions manichéennes.
Jadöpher :
Eu égard à ce qui s’avère afférent à l’élaboration de la prochaine récurrence réadaptatrice dont leur « cellulaire » fera l’objet, il importe que ces individus se départissent de cette « appréciation calamiteuse » qu’ils maintiennent sur ce qu’ils entrevoient du point de non-retour, lequel ne représente, tel que vous le savez, qu’une mutation d’ensemble !
Jantel :
A notre décharge, si je puis m’exprimer ainsi, ce « jugement », ou plutôt cette « appréciation » que nous sommes à même de porter, prend sans doute sa source d’une part - dans le fait que l’unique moyen qui nous soit offert d’accéder à ce que vous nommez intelligence événementielle [4] se confine au simple constat de la réitération flagrante de certains événements -, et d’autre part - dans celui que ce principe de répartition [5] évoqué naguère par Jigor, nous reste parfaitement étranger.
Jigor :
Tout se voulant « désuperposé » et « démultiplié », il va sans dire que le Systématisme Originel conformise cette praxie « subdivisionniste » en la desmodromie [6] qui le caractérise, et qu’en chaque individualité de chaque spécifisme, « ambiant » compris, se compose ce que nous nommerons occurrentiellement le systématisme post-originel…
Pour ce qui concerne votre espèce actuelle en particulier, il sied de savoir que cette « subdivision » s’opère en fonction de la diversification conçue - en « période suspensive » - des capacités d’admissibilité d’impression et donc, en aval, de la qualité d’ expression qui en découle…
Au gré des réverbérations dites incidentes, s’agence alors pour tout « support géométrisé » ( minéral, végétal, animal, humain) ce qui se syntagmise en tant que principe de répartition, principe entièrement régi par l’échange gazeux existentiel s’enclenchant dès la percussion des directionnels - ou si vous préférez - des flux.
En subséquence, d’après un mode ondulatoire inclus dans la répertorisation informationnelle de la répercussion s’ensuivant, « les ambiants » vont se déployer et générer une coalescence active [7] avec tout ce qui se positionne en qualité de supports.
Ajoutons pour vos déductions à venir que ces supports demeurent relativement « occasionnels » en fonction de « la longévité » à laquelle ils sont promis structurellement…
Jantel :
« La longévité » s’avère être un facteur important dans ce contexte existentiel. Je songe au « support planétaire » que figure notre Terre : il nous a précédés et nous succédera…
Magloow :
C’est pourquoi l’édaphisme affirme sa primauté actionnelle sur la totalité de ce qui « se conduit » et « se reconduit » environnementalement.
Jantel :
voici une trentaine d’années de cela, Rasmunssen avait souligné notre limitation dans « la longévité »… Elle endosserait donc cette absence de « constance » ou de « continuité » que nous manifestons, notamment dans nos agissements…
Jadöpher :
De franche évidence, il se confirme en cet instant que votre langage usuel se commet souvent en « amalgamant » inconsidérément constance et continuité, Jantel ! Il est vrai qu’en les trente cinq cycles solaires au long desquels s’échelonnèrent nos entretiens, nous vous maintînmes dans cette approximation linguistique, dans la mesure où l’assiduité vous fut maintes fois conseillée, notamment en matière de pratique sportive et de « l’hygiène de vie » s’y rapportant. Il s’agissait là de se montrer assidu, constant, d’afficher une
régularité dans l’actionnel engagé.
Vous induire à considérer le déroulement des choses au regard de l’Etabli doit désormais nous enjoindre de vous faire observer un tangible nuancement dans l’approche de la sémantique.
Ainsi, apprendrez-vous, en ce jour, que la constance est un « état de permanence » qu’à son apogée nous assimilons au Fixisme Originel. Le mouvement consécutif au réverbérationnisme s’opérant en son immobilisme devient la continuité [8].
C’est sous l’effet de la continuité que se sera scellé le Systématisme Originel [9] qui aura été l’objet majeur de notre conversation d’aujourd’hui.
Magloow :
En ne perdant point de vue ce que vient de vous signifier Jigor , quant à l’existence d’un systématisme post-originel, il n’est pas non plus erroné de prétendre que vous pouvez manifester de la constance puisque celle-ci vous vit - désuperpositionnellement parlant - en « harmonie » avec la continuité que vous manifestez dans ce que vous entreprenez…
Jigor :
Concluez simplement que, d’après le principe de désuperposition localisant le produit du Spiralisme, les divers spécifismes ont accès à la constance en vertu de la continuité appropriée à leur informationnel de base.
Pour en revenir à vos dires, sachez que « la longévité » ne figure rien d’autre qu’une démultiplication de la constance. Les exemples foisonnent en la matière : de la maintenance du quatriadisme précédemment évoqué jusqu’à la « perpétuation » s’exerçant lors de la résolution d’une « cessation d’échange », à travers le processus de récurrence réadaptatrice.
Jadöpher :
Souvenez-vous : la rupture poursuit la rupture jusque dans la rupture.
Jantel :
Le « spasmodique échange » - dont nous nous trouvons être « dépositaires »- mutilerait-il ce mouvement ?
Jigor :
Le spasmodique échange auquel vous faites référence reste, en premier lieu, la conséquence du « délai » s’observant entre le reçu et la conscience de recevoir, suite à la fissiparité que vécut votre catégoriel humain, Jantel !
Rappelez-vous : le Donné est permanent !
Le mouvement présidant à tout situationnel ne peut d’aucune façon se voir « mutilé », étant acquis que la Loi des Echanges perpétue sa praxie avec la valeur de remplacement, laquelle se veut « partie intégrante » du principe de répartition, au même titre que l’Oscillationnisme. Il n’est que d’apprécier l’astatisme, institué selon « l’informationnel » dont l’a initialement pourvu le Fixisme Originel. Un « équilibre », si singulier s’avère-t-il, subsiste toujours, y compris quand survient un situationnel d’ordre paroxystique.
Jantel :
A propos d’ Oscillationnisme, faut-il s’attendre à ce que dans le prolongement des festivités olympiques, la Chine verse dans des événements d’une autre teneur ? Je songe aux terribles intempéries ayant succédé aux festivités qui s’étaient déroulées à Hongkong, il y a une dizaine d’années…
Jigor :
L’Oscillationnisme n’a pas d’ordre précis à respecter ; ainsi peut-on considérer que ce que vous redoutez, projectionnellement parlant, a connu son déroulement antérieurement aux olympiades ayant actuellement cours, tant au plan « tellurique » que « climatique » : c’est une illustration de ce que vous avait énoncé Karzenstein, quant à la capacité du processus à s’inverser…
Jantel :
Disons que cette question présente une relation étroite avec ce que nous avait précisément confié Karzenstein au sujet de l’humanocide promis dans cette partie du monde…
Jigor :
Tout ce qui participe d’un certain gigantisme offre, comme il se doit, davantage de volumisation à la pression, donc davantage de « points d’impact » pour les directionnels : ce qui provoque en « répercussion » la complexion d’ émergences - lesquelles, en qualité de « supports » - de tous ordres deviennent habilitées à existentialiser à leur tour, à l’instar de ce que nous avons consigné dès les premiers instants de notre dialogue…
Cette démultiplication - par trop excessive - sait néanmoins se réguler grâce à l’astatisme présent en tout, et a fortiori dans ce qui dimensionnalise quantité et densité viables.
Voilà pourquoi, en « temps choisi », selon la périphérisation des « ambiants » inhérents au point de non-retour, un humanocide de conséquente envergure surviendra sur le continent asiatique. S’en émouvoir à l’avance ne modifiera en rien ce qui demeure la qualité des choses à vivre de ceux qui se trouveront pour lors concernés. La chose est en la chose, le reste est légende !
Sur cette phrase prononcée presque trente cycles solaires en arrière par Karzenstein, nous prenons congé, Jantel . Vous saurez « répartir » autour de vous ce qui vient de « s’échanger », et que nous ponctuons comme de coutume par les marques de civilitude sensibilisant vos semblables.