CASPAR DAVID FRIEDRICH
Des nuées de la couronne
De quelque grand mont qui trône,
Surplombant un val,
Est tombée une Lumière
Qui a fait surgir de terre
Une Cathédrale !
Entre les sapins qui gainent
La montagne souveraine,
Un crucifix a jailli !
Au‑dessous, pleure une source
Qui entraîne dans sa course
Les larmes d’un « peintre maudit » !
Mais malédiction s’efface,
Lorsque le « génie » prend place
Sur l’Arche du Temps,
La gloire se fait posthume,
Elle s’en vient et exhume
L’Esprit du Néant…
Lequel prend corps et torture
Le récit d’une peinture
Encore étrange aujourd’hui,
Son allégorie fredonne
Cette chanson qui s’adonne
Au grand vent qui l’amplifie :
Caspar David Friedrich,
La « vision spirituelle »
T’offrit le don qui défriche,
Qui déchiffre l’Éternel !
Réalité irréelle,
Égérie de « l’incompris »,
C’est par « l’extrasensoriel »
Qu’en l’Homme tu t’accomplis !
Voilà que le Vide afflige,
En sa notion de vertige,
Quelques personnages…
Minuscule, face à la Mer,
Et en proie au prix du Mystère,
Un moine naufrage…
Entre le ciel et la lande,
S’est donnée, comme une offrande,
Une aurore boréale…
Novalis et Goethe, du prisme
De l’ère du « romantisme »,
Satellisent ton étoile !…
Caspar David Friedrich,
La « vision spirituelle »
T’offrit le don qui défriche,
Qui déchiffre l’Éternel !
Réalité irréelle,
Égérie de « l’incompris »,
C’est par « l’extrasensoriel »
Qu’en l’Homme tu t’accomplis !
Caspar David Friedrich,
La « vision spirituelle »
T’offrit le don qui défriche,
Qui déchiffre l’Éternel !
Réalité irréelle,
Égérie de « l’incompris »,
C’est par « l’extrasensoriel »
Qu’en l’Homme tu t’accomplis !
Des nuées de la couronne
De quelque grand mont qui trône,
Surplombant un val,
Est tombée une Lumière
Qui a fait surgir de terre
Une Cathédrale…
Une Cathédrale…
Une Cathédrale…