C’EST AU NOM DE L’AMOUR
J’ai rêvé bien souvent de n’être jamais né,
D’avoir vu seulement d’un « espace éthéré »
Ce grand « capharnaüm », désordre ordonnancé
Semblant prescrit pour l’Homme, de toute éternité.
Mais l’observer d’ailleurs ou le vivre ici‑bas
Ne change ni couleurs, ni fond du canevas,
C’est du fait de « penser » que médisent mes dires :
Un esprit occulté ne saurait défaillir.
C’est au nom de l’Amour que j’écris, que je crie :
Pour qu’avortent ces jours qui enfantent « la nuit »,
C’est au nom de l’Amour et de sa compassion
Que, loin de tout discours, s’élève ma chanson !…
C’est au nom de l’Amour qu’il écrit et qu’il crie :
Pour qu’avortent ces jours qui enfantent « la nuit »,
C’est au nom de l’Amour et de sa compassion
Que, loin de tout discours, s’élève sa chanson !…
Originellement, nos vies ont–elles un sens,
Un « pourquoi » sous–jacent échappant à nos sens ?
Des Écritures Saintes font état « d’illusion » :
Tant d’espoir, tant de crainte n’auraient donc de raison.
À moins que nos passages en ce Monde ne soient
Qu’un châtiment, un gage, une épreuve « d’Outre–là »
Et qu’il faille ainsi naître plusieurs fois et subir
Pour qu’accèdent nos êtres au choix d’un Devenir.
C’est au nom de l’Amour qu’il faut demander grâce :
Qu’au jour du dernier jour, nous ne laissions de trace(s) !
Sempiternels « retours », recevez en pâture
Cette chanson d’amour : ce présent au Futur…
C’est au nom de l’Amour qu’il faut demander grâce :
Qu’au jour du dernier jour, nous ne laissions de trace(s) !
Sempiternels « retours », recevez en pâture
Cette chanson d’amour : ce présent au Futur… (Ad libitum)