Tel que vous l’a énoncé Karzenstein, constater l’ambiguïté émanant de la différenciation entre qualité des choses à vivre et qualité des choses vécues produit, chez votre espèce du moment, une réaction mitigée dont la finalité aboutit à une « souscription » à la qualité des choses vécues. Il en incombe à l’harmonie inhérente à la concordance en l’adaptabilité que réclame l’astatisme. [1]
Néanmoins, ceci n’exclut pas que la chose, reliée au spécifisme dans sa globalité, témoigne d’une « marge de manœuvre » propre à chaque « individualité » [2], ainsi que Karzenstein avait encore pu vous le spécifier alors que vous communiquiez téléphoniquement avec votre ami Patrick sur le fait que tout se trouvait à sa place.
Chacun se souviendra que « l’ordonnancement », axé sur une « contrôlabilité mesurée » des flux directionnels, s’établit d’après la capacité d’admissibilité d’impression pourvoyant à la teneur du registre informationnel, lequel demeure le tenant avéré de « l’équilibre » individuel, par l’intermédiaire du compensatoire existentiel.
Dans le cadre des redites nécessaires à « la remise en cause », réitérons au passage que le processus de compensation existentiel effectue sa praxie dans « le sous-mouvement » impliquant chaque individu à « exercer une pression » à la pression.
De fait, le compensatoire existentiel, en induisant de cette façon le projectionnisme - en sa désuperposition -, offre au cogito de « se » regarder en fonction de « l’actionnel » venu se disposer au fil de l’élaboration du « situationnel ».
Or, nul n’ignore plus que « se » regarder sur ce plan précis de l’ipséitaire [3], favorise l’essor « d’émergences humorales ». Pour l’exemple visant à conclure cet état de choses, nous rappellerons que l’individu occurrentiellement concerné, peut se sentir flatté ou vexé, en « osmose » avec certains des critères inclus dans son registre informationnel.
En conclusion, il conviendra prioritairement de ne point perdre de vue que ce qui « sécurise » ou « déstabilise » le cogito se solde invariablement par une « mutilation » des possibilités du faire corps. [4]
1 Messages
Le 19 avril 2012 à 13:43, par Patrice
La théorie qui conclut ce message ressemble à celle du philosophe indien Krishnamurti qui disait « Quand on est vexé ou flatté, c’est l’image qu’on a de soi qui est vexée ou flattée ce n’est pas soi. ». Après, la possibilité de faire corps avec les événements est quelque chose qui m’échappe complètement, sauf peut-être sur le plan intellectuel. Je crois qu’on aura toujours du chemin à faire pour arriver à progresser comme ce serait souhaitable.
Le 20 avril 2012 à 11:55, par Yoyo
Une des façons de faire corps, cela peut être de s’intéresser aux coïncidences ; déjà, de ne pas les rejeter d’un haussement d’épaule, mais d’y être attentif et de chercher les flux du réel qui coulent pour chacun…
Je signale, à ce propos, la parution d’un petit livre très intéressant d’un psychologue : Les coïncidences, de Joachim Soulières (pseudo d’un psychologue hospitalier)
http://www.amazon.fr/gp/product/ima…UTF8&n=301061&s=books