Depuis quelque temps, nous nous interrogions à propos du rejet, lequel sans que nous nous en rendions vraiment compte, revêt une importance fondamentale tout au long du déroulement de nos « existences ».
Ainsi, savons-nous tous (plus ou moins) qu’il tient un rôle primordial lors de certaines interventions chirurgicales, notamment celles traitant de greffe(s) d’organe(s), mais nous avions également appris qu’il se trouve être le responsable de la plupart de nos défaillances mémorielles (RASMUNSSEN nous avait confié que l’oubli était une forme de rejet).
Qui de nous ignore encore que c’est lui, aussi, qui - à chaque seconde - assure le bon fonctionnement de notre organisme ?..
Qu’il s’agisse sur le plan digestif ou respiratoire.
Concernant ce dernier point, le champion de course à pied Michel JAZY disait : « Dans l’exercice de course, il faut insister sur l’expiration, on absorbe toujours assez d’air, mais on en « rejette » jamais assez ».
C’est au-delà de ces considérations qu’en ce début d’année 2014, JADÖPHER s’en est venu nous gratifier du Message qui suit. Je vous en souhaite bonne lecture.
Bien cordialement,
Jean-Claude PANTEL
Préfacer justement « l’appréciation » concernant le rejet revient à noter que ce dernier, en parfaite adéquation avec tout ce qui s’inventorie au niveau de « l’actionnel du Systématisme Originel, connaît une « dynamique » s’exécutant en désuperposition et en démultiplication [1].
Cette « estimation » vise prioritairement à saisir qu’il s’avère dorénavant capital de ne plus seulement limiter le rejet à l’agissement générateur de la prise de conscience effective, laquelle - doit-on le répéter - survient durant la période dite phase de récursivité, pour la grande majorité des individus. [2]
Au passage, il n’est point vain de rappeler également que « la dynamique » précitée symbolise « le mécanisme » destiné à « exercer une pression à la pression », dans le cadre de la Loi des Échanges [3].
S’il ne se localise tangiblement qu’une fois le positionnement d’un spécifisme avéré, le rejet, nonobstant son inessive « neutralité », doit se voir considéré en tant que « ferment » du projectionnisme, puisqu’il sourd de « la calorification précellulaire » issue du réverbérationnisme initial : générateur des « vibration », « émulsion », « impulsion » et à terme, de « la fulguration » - pôle de départ de la constitution des flux » -, donc du processus existentialisateur auquel ces derniers sont à même de s’adonner ensuite, suivant la variabilité de leur « créativité ».
Abandonnons le rejet n’intéressant que les strates « situables » en le suspensif afin de nous atteler à sa démultiplication, et à ce qu’il exprime à travers elle - « multidimensionnellement » -, en vertu de la Loi des Échanges touchant ce qui procède de la géométrisation.
Pour ce qui relève de cette dernière, ajoutons que « la teneur » du rejet - selon le mode pulsionnel qui le détermine -, appartient au processus de compensation existentiel [4] et à la concordance en l’adaptabilité [5] assumant la maintenance du (ou des) support concerné.
Rappelons, à cette occasion, qu’une des expressions illustrant le caractère « multidimensionnel » du rejet réside dans le transductionnalisme [6]. Ainsi, n’aurez-vous pas manqué d’établir la relation entre le rejet de dioxyde de carbone dispensé à votre environnement végétal (au fil de vos diverses activités) et ce que celui-ci vous en restitue - encore par l’entremise du rejet - sous forme d’oxygène.
En tant qu’espèce pensante, vous aurez aussi remarqué - parmi les autres aspects de « la multidimensionnalité » du rejet -, que la tangibilité maximale de son expression se manifeste lors d’un situationnel empreint « d’excessivité », autrement formulé : lorsque circonstanciel et conjoncturel accordent au(x) sous-ambiant(s) le pouvoir d’aménager une période de « réplétion » interférant sur la contrôlabilité du reçu.
Le support (voire les supports) vécu par ce « laps de démesure » ne possède alors de recours qu’en l’exercice d’état que figure le rejet, lequel - d’une manière ou d’une autre - aboutit au recouvrement de « l’équilibre » approprié à son spécifisme : ce, d’après la praxie de l’astatisme « livré » à sa désuperposition [7].
Ainsi, vérifierons-nous que la résultante du rejet correspond toujours à une « cessation d’échange », c’est-à-dire à une rupture, à quelque degré celle-ci se manifeste-telle. Cette rupture concerne aussi bien « le support » vécu par le laps « d’exclusivité » que le laps « d’exclusivité » lui-même [8].
À présent, référentiellement à ce qui vient de s’exposer, il convient de concevoir que le rejet, de par son origine, autorise également à « existentialiser » [9] . Pour ce qui a trait à votre dimensionnel, la chose se situe concrètement dans ce que nous vous avons désigné sous le syntagme de valeur de remplacement [10] . Ce dernier point s’adresse à ce qui a suscité le questionnement que vous partageâtes avec votre amie Chantal.
Répondre à ce questionnement équivaut à vous faire distinguer les deux pans du rejet : le causal où il figure le contenant, le conséquentiel où il traduit le contenu, autrement dit, ce qui se trouve rejeté.
Le contenant n’étant pas franchement accessible à votre appareil sensoriel, il n’y a lieu de s’attarder qu’à ce que nous venons de dénommer le contenu, et en « subséquence » à ce qui se révèle susceptible d’élaborer la valeur de remplacement dont il faut noter qu’elle définit le plus souvent une remise en conséquence, et non une remise en cause.
Positionner une attitude susceptible de « provoquer » le rejet afin d’accéder à ce qui se considère tel un palier de « progression » (donc basé sur un contact plus affirmé avec l’Établi) s’effectue au prix du regard porté sur le contenu évacué par ce dernier : parcelle de qualité des choses vécues.
Sur ce point précis, chacun aura compris que « l’élaboration » d’une valeur de remplacement - qualifiée de « qualitative » - passe préliminairement par ce que vous avait énoncé Karzenstein : l’orientation des projections qu’il vous faut dès lors considérer tel un dosage des projections, ainsi que vous ne manquez pas de le souligner dans votre « Mémoire d’Éveil ». Faut-il réitérer que la seule condition pour parvenir à ses fins - en la matière - demeure une assidue « mise au service » du théorétisme ?
Ceci vous donnera à conclure que, parallèlement à la passivité vécue par le support en ces instants, s’adjoint de façon semi-consciente le moyen de faire le vide, démarche indispensable pour ce que saura figurer la récurrence réadaptatrice [11] du rejet (en tant que contenu) dans « l’océan » du suspensif [12].
Le cycle solaire présent saura nous fournir l’opportunité de revenir à ce qui s’est résumé ce jour.