Votre entourage mêle avec allégresse le fait de souffrir et celui de se sentir malheureux.
S’il est exact que la chose appartient au même mouvement, il importe de garder en souvenance qu’établir le constat d’une « infortune », à quelque nature que celle-ci appartienne, n’exprime pas la densité de la souffrance, laquelle se développe sur un autre « plan de conscience », c’est-à-dire en marge du cogito .
Ceci est inhérent à la Loi des Echanges, et donc à l’énergie - qu’en stricte équivalence - chacun se doit de « fournir », et de « recevoir », afin de poursuivre son existence dans la localisation de son spécifisme.
Donc, nous rappellerons ici que nul ne souffre plus ou moins que son semblable, quand bien même « l’élément de projection », produit par le cogito précité, prête à l’infirmer, sous le couvert des notions élaborées par le comparativisme [1].
Loin de cette analyse sommaire qui néglige, de par la limitation de votre perceptivité présente, l’accès au véritable principe de répartition, il importe de se remémorer que, lorsque la souffrance atteint son paroxysme, il se produit - tel que vous ne l’ignorez plus -, une cessation d’échange : la rupture.
Concluons en paraphrasant Karzenstein vous énonçant précisément à l’endroit de cette situation paroxysmique : « la chose est en la chose et le reste est légende » [2].